Les collaborations sont précieuses ; je m’intéresse particulièrement à la collaboration arts-sciences, aux recherches sociologiques, à la poésie décoloniale, à la mise en création d’espaces de rencontres entre les peuples.
Je suis toujours intéressée de prendre part à des aventures communes ; surtout celles qui nous font prendre de la hauteur et qui changent la perspective. N’hésitez pas à me faire part de vos désirs de collaborations, via le formulaire de contact ou via niska.asbl@gmail.com

Transe cognitive
La transe cognitive appelle à une reliance au vivant, aux formes de vies autre qu’humaines, le végétal, le minéral, l’animal.
"Je m’intéresse en tant qu’artiste à la pratique de la transe cognitive comme outil de mutation et d’élargissement des sens au service d’une nouvelle expressivité"
Hélène Collin est formée depuis janvier 2017 à la transe cognitive auto-induite. Elle a été initiée par Corine Sombrun. Elle fait partie de la première cohorte d’artistes initié.e.s à Liège, en Belgique. Depuis, elle a participé en tant qu’experte transeuse à des protocoles d’études sur les effets de la transe cognitive sur le cerveau menée par le Giga Consciouness au sein du CHU de Liège. Ces études portent sur l’augmentation de la force physique, la diminution de la douleur et une étude comparative des effets de la transe cognitive auto-induite sur le cerveau différant d’autres types d’états de conscience modifiés comme ceux issus de la pratique de la méditation ou de l’hypnose.
D’après le TrancelabInstitute :
Le terme de « Transe Cognitive Auto-Induite » a été choisi pour inscrire ce potentiel dans la notion d'état amplifié de la cognition, accessible par auto-induction, c'est-à-dire à volonté et en totale autonomie.
Ressource d'exploration d'une réalité sous-jacente, cet état mental est identifié comme un phénomène dissociatif léger, non pathologique, caractérisé par une conscience différente de l'environnement, combinée à une expérience de flow.
Cette expérience de flow s'accompagne d'une imagerie interne, d'une altération des processus somato-sensoriels, du soi et des repères spatio-temporels, pouvant donner accès à des informations non accessibles dans un état de conscience ordinaire mais également à certains processus décrits dans les moments d'inspiration, où la notion de temps disparaît, où l'émergence d'intuitions, d'idées ou de solutions originales sont amplifiées et fluides.
La richesse de l'expérience vécue présente l'avantage de renforcer l'empowerment tout en développant des capacités de créativité et de bien-être, accessibles de manière totalement autonome. Sa qualité de transe auto-induite permet d'entrer dans l'état et d'en sortir à tout moment.
Les perspectives qu'ouvre la pratique de la Transe Cognitive Auto-Induite sont désormais nombreuses et font l'objet d'études scientifiques menées en collaboration avec plusieurs structures de recherche dont le TranceScience Research Institute. Ces études ont pour objectif de caractériser les effets de la TCAI au niveau cérébral, comportemental et physiologique. Il s'agit de projets pluridisciplinaires qui explorent les bénéfices de cet état non ordinaire de conscience sur des aspects fondamentaux, cliniques et appliqués de la recherche.
Pour aller plus loin sur ces sujets :
https://www.gigalsprg.uliege.be/cms/c_6573831/en/gigalsprg-trance

Projet Matcan
Projet d’échange interculturel réunissant une trentaine de jeunes, Atikamekw (Nitaskinan ; Québec) et Belges (Namur ; Belgique), le projet MATCAN a été mis sur pied en 2015 et 2016 au sein de l’école secondaire « Nikanik » à Wemotaci et de l’ESND à Namur.
Matcan signifie « Partir » dans la langue Atikamekw. L’idée de Matcan est née alors que l’artiste Hélène Collin séjournait dans la communauté de Wemotaci. Ce projet d’échange avec la Belgique a vu le jour afin de tisser des ponts entre les Nations et de permettre aux jeunes de différents horizons de se rencontrer. Les objectifs du Projet Matcan abordaient les questions de l’autonomie alimentaire, de l’égalité des intelligences culturelles, la rencontre avec l’Autre, la colonisation et le racisme systémique.
A Montréal, le Projet Matcan a reçu le Prix de la Culture pour les 35 ans des échanges entre la Belgique et le Québec. En Belgique, le projet Matcan a reçu le soutien de la bourse « Annoncer la Couleur » pour l’Éveil à la Citoyenneté Mondiale.
Accompagner la jeunesse dans ce passage vers le monde « adulte », l’aider à prendre confiance en elle et en ce qu’elle a à offrir au monde fait partie de mes préoccupations.
VISIONS
« L’aube des temps anciens n’est pas encore arrivée »

Visions est un laboratoire de recherche théâtral initié et porté par l’XK Theater Group, réunissant 10 acteur.rice..s Belges et Burkinabé. Visions porte sur la recherche du geste rituel au cœur de l’expérience théâtrale. Des rencontres avec différentes tribus du Rameau Lobi, au sein de différents villages du Burkina Faso, constitua la première phase de l’expérience. Être les témoins de rituels animistes menés par des maîtres féticheurs de la culture Lobi est un privilège ; très rarement accordé. La deuxième phase fut la recherche de formes théâtrales par chaque acteur.rice faisant suite à cette immersion au cœur des rites ancestraux des peuples Lobi. Avec une question en horizon, de quels rituels avons-nous besoin aujourd’hui ?
Un film documentaire a été réalisé par Pauline Bombaert, co-fondatrice de l’asbl « Comm un lundi » autour de l’expérience. Avec Sarah Blion, Hélène Collin, Salimata Diabate, Vincent Kaboré, Hypolitte Kanga, Jacqueline Kini, Elisabeth Lenoir, François Makanga, Edouard Pagant, Ibrahil Traoré
Une production de l’XK Theater Group (Belgique), en partenariat avec la Compagnie théâtrale la Colombe (Ouagadougou, Burkina Faso), le BAC, Bureau des Arts et Communication et du Festival International des Théâtres Sans Frontière « FITSAF « à Abidjan (Côte d'Ivoire), l'association « Tout pour Tous » de Gaoua (Burkina Faso) et de Comme un Lundi ASBL (Belgique). Avec le soutien de La CITF ( Commission Internationale du Théâtre Francophone), du WBI ( Wallonie-Bruxelles International), la Ville de Namur, de Namur Confluent Culture, du B.I.J (Bureau International Jeunesse), du Centre culturel Marcel Hicter - La Marlagne, et l'appui du Musée des Civilisations de Gaoua, du Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou (CITO) et d’Hypothésarts, la scène des écritures.




Fake Start up Refugreenergy
La Fake Start up « Refugreenergy », a été lancée Place de la Bourse à Bruxelles et en ligne
Dans le cadre d’« APREM », 24 artistes internationaux ont travaillé avec les activistes américains The Yes Men pour créer un performance artiviste adressant les enjeux de l’anthropocène.
Le collectif d’artistes rassemblé sur la question, dans un processus actif visant à déterminer les enjeux à faire ressortir, a déterminé que le racisme environnemental et l’injustice fondamentale face au dérèglement climatique étaient au cœur de l’anthropocène. La mise en forme de la création d’une fausse start-up s’est aussi présentée comme une évidence pour faire grincer le conte de fées des solutions miracles des start-up de l’énergie. Ainsi est née « Refugreenergy », mettant sous le feu des projecteurs les inégalités violentes à la sauce du « greenwashing ».
« The startup can’t fix the world ».
Le Collectif WAAR ( We Are All Refugees) a réalisé un site web et lancé son entreprise devant la Bourse de Bruxelles, dans une sorte de performance de rue artiviste.
La Joconde et moi
Mini film réalisé à plusieurs, écrit par Hélène Collin et Marine Theunissen, dans le cadre du défi Kino "Test de Bechdel" en mars 2015 à Montréal.
"La Joconde et moi" est un espace féminin, majoritairement verbal, où deux jeunes femmes, affalées sur un lit, se causent et en même temps ne se parlent pas.
Un dialogue qui se répond sans se répondre brodant des impressions autour de notre époque contemporaine, de ses bizarreries, ses mythes et sa déconstruction.
Sous-jacent, un regard féministe, drôle et loufoque effleure ou effrite les personnages.
Quelle place accordons-nous aux femmes dans le cinéma et dans nos histoires ?
Sur quoi pouvons-nous nous appuyer pour dire que "ça" compte ?
Et vous, vous l'auriez sauver la Joconde ?





